De la légitimité traditionnelle et spirituelle des Ordres Coens authentiques
Nulle œuvre d’architecture, nul édifice ne peut s’établir durablement et harmonieusement s’il ne repose sur des fondations solides réalisées selon des règles et principes éprouvés par le temps.
Il en est des œuvres d’architecture comme de toute œuvre humaine et certainement encore plus de celles ayant une relation particulière profonde avec la dimension spirituelle de l’homme.
Car si nous admettons que l’œuvre dont il s’agit ici est une œuvre sacrée, profondément ancrée dans l’Eglise et s’employant à restaurer une communication, aujourd’hui dégradée, avec les plans supérieurs, cette œuvre devra s’appuyer sur des principes et fondements religieux et spirituels solides lui permettant de construire un sacerdoce en relation avec son objectif supérieur.
Aussi, l’établissement de principes fondamentaux est-il un préalable à l’édification de tout système de nature initiatique et/ou religieuse et certainement une exigence encore plus stricte s’agissant d’Ordres.
C’est ce à quoi se sont employés tous les Ordres Coens traditionnels et authentiques afin de proposer à leurs Frères un corpus spirituel et religieux sur lequel ils puissent ériger leur propre édifice à la gloire de l’Eternel et travailler sans crainte au sacerdoce qui est le leur suivant les enseignements particuliers de l’Ordre des Elus Coens.
Ces enseignements et la pratique théurgique qui les accompagne, traditionnels et historiques - car établis conformément à ceux édictés par Martinès de Pasqually et commentés par Louis-Claude de Saint Martin, Jean-Baptiste Willermoz et Jean-Jacques Du Roy d’Hauterive - doivent alors être éclairés et comme polis à la lumière du Christianisme le plus orthodoxe afin qu’ils resplendissent d’un éclat plus éblouissant dans le cœur et l’esprit des frères de l’Ordre.
Les principes et fondements sur lesquels ces enseignements s’appuient seront alors des guides sûrs dans le cheminement des Frères.
Puisse l’Esprit avoir éclairé leurs fondateurs qui n’ont d’autre récompense que de rendre gloire à l’Eternel.
(à suivre)