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Réconciliation Universelle - Le blog d'Esh

Des sources essentielles de la doctrine

4 Décembre 2012, 11:32am

Publié par Esh494

Turckheim-WillermozA l'occasion de la publication de nos derniers travaux,  ici et ailleurs, un petit nombre de nos lecteurs a commenté notre lecture et notre interprétation du Traité de la Réintégration comme procédant d'une volonté délibérée, mais non avouée de notre part, de christianisation de la doctrine de Martinès de Pasqually, visant à la mettre en conformité avec celle de l'Eglise et ses principaux dogmes. Notre étonnement relativement à ce commentaire fut grand, considérant que depuis l'ouverture de notre blog,  nous avons toujours présenté très clairement notre position quant à la lecture du Traité que nous avions adoptée et à notre propre interprétation de la doctrine de Martinès. Cette position nous a donc toujours amenés à confronter la doctrine de Martinès à la vision chrétienne la plus orthodoxe (terme a ne pas prendre ici dans un sens confessionnel) et à l’interpréter, voire la redresser sans aucune prétention, dans l’esprit des Leçons de Lyon aux Elus Coëns professées par Jean-Baptiste Willermoz, Louis-Claude de Saint Martin et Jean-Jacques Du Roy d’Hauterive de 1774 à 1776. Mais peut être convenait-il de le réaffirmer.

 

Cette question heureuse nous amène providentiellement aujourd'hui à présenter une correspondance peu connue de Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824) avec le baron Bernard-Frédéric de Turckheim (1752-1831) en date des 10-18 octobre 1785 conservée au Fonds Maçonnique de la BNU de Strasbourg sous la cote Ms 139 feuillets 61 à 76.


Questionné avec vivacité par ledit baron quelques temps après son initiation à la Grande Profession au sein du Collège Métropolitain de Lyon,  Willermoz est alors amené à présenter les objectifs poursuivis par l'Ordre Rectifié et les principaux fondements spirituels et religieux de la Doctrine de l'Initiation dont il se dit le simple dépositaire.

 

Ce texte donne un éclairage saisissant des vues de Willermoz relativement à l'Initiation et permet de comprendre, qu'au-delà du travail de christianisation de la doctrine de la réintégration de Martinès initié lors des leçons aux Elus Coens du Temple de Lyon, Willermoz poursuit et approfondit  cette œuvre au sein même des enseignements doctrinaux du Régime Rectifié. Rien de nouveau pourrions-nous constater à ce stade, sachant que la doctrine Rectifiée – dite Doctrine de l’Initiation - intègre l’essentiel de la doctrine de Martinès en la christianisant sur quelques points fondamentaux de la christologie chrétienne.  Nous savions de même, et cette correspondance le confirme, que Willermoz souhaitait ainsi, par une doctrine dite admissible par toutes les confessions, réunir par le Rectifié l’ensemble des chrétiens :

 « Vous avez été appelé mon bon ami par une vocation particulière, dont vous ne connaissiez encore ni l'importance ni le terme, a participer à une initiation d'un ordre si extraordinaire qu'il paraît incroyable, destinée à préparer et commencer une œuvre immense et la plus utile au genre humain. Peut-il en effet y avoir une œuvre plus grande, plus sublime, que de ramener les hommes à l'amour de leur Créateur et Rédempteur par la considération des ressorts immenses et de l'action infinie de la miséricorde divine? Peut-il y en avoir une plus utile que de réunir tous les chrétiens dans une seule croyance nécessaire et en un seul culte?

 

Mais pourquoi une telle vocation à poursuivre ce but ? Ci-dessous la réponse de Willermoz à cette question :

« (Car) je suis un ; j’ai établi un seul culte sur la terre, et c’est celui-là seul qui m’est parfaitement agréable ; voilà pourquoi je veux ramener tous les chrétiens à cette unité essentielle de culte qu’ils ont défiguré et morcelé au grés de leurs passions ; travailles donc à le connaître, puisque je daigne t’en ouvrir les voies, et gardes-toi de toute folle présomption qui te persuaderait que tu n’as plus d’examen à faire. Mais que t’importe de quelle voie je me serve pour t’instruire et quelle main je veuille employer pour te présenter la lumière ; si je te la cache, c’est pour ton bien. »

et encore :

« Peut-on voir l’image visible de cette unité essentielle être conservée dans toutes les sociétés générales et particulières du monde ; peut-on voir qu’il n’existe pas la moindre société sans avoir un chef président organe de la loi et des résolutions du corps qu’il préside ? Peut-on voir la coordination militaire, celle de la magistrature et de toutes les parties d’un gouvernement, remontant chacune jusqu’au souverain, chef et organe des lois de la nation, et douter encore que la société des chrétiens, société la plus essentielle, la plus importante, de toutes celles qui sont au monde, puisse n’avoir pas besoin d’un centre commun et d’un chef visible, seul et nécessaire préservatif des opinions et interprétations arbitraires, si communes parmi les hommes, mais en même temps si dangereuses pour la foi, que depuis la fondation de la religion chrétienne par J.C. et par ses apôtres, partout où il y a eu deux opinions sur un dogme il y en a eu certainement une contraire à la vérité. »

 

Réunir les chrétiens sous une seule croyance afin de respecter la vérité, bien sûr, mais sans froisser aucune des communions. Les textes doctrinaux de l’Ordre devaient donc respecter à minima cette contrainte :

« Dans nos rédactions nous avons fait notre devoir  en en communiquant les résultats aux autres Provinces, en les adoptant pour nous comme les plus utiles dans toutes les communions chrétiennes, ayant pris grand soin de les adapter à la situation et à l’opinion de chacun ; nous verrons, non sans peine, mais bien sans murmure, qu’ils soient dédaignés et rejetés ailleurs. »

 

Mais quelle croyance ou sensibilité religieuse devait alors, suivant Jean-Baptiste Willermoz, orienter cette doctrine ayant pour vocation de réunir tous les chrétiens tout en présentant la vérité ?

« J’ai souvent reçu des confidences sur cette matière [l’opinion des réformé] de beaucoup de personnes de votre communion, et d’autres séparées, qui après cet examen impartial, dépouillé des futiles accessoires des causes occasionnelles qui ont opéré dans le 16ème siècle les principales séparations et qui n’ont rien de commun avec le fond de la question, ont reconnu que la communion romaine offrait aux chrétiens beaucoup plus de moyens et de consolations qu’aucune autre. »

 

C’est donc vers la communion romaine que Willermoz porte son regard, et à laquelle seule il reconnaît la faculté de pouvoir réunir les chrétiens ; à la communion romaine mais pas forcément à son chef spirituel :

« Que la haine des réformateurs et des réformés contre la cour de Rome fut bien ou mal fondée, il est évident que ce fut la haine contre cette cour qui leur fit nier la primauté d’un évêque sur tous les autres et sur tous les chrétiens ; car elle est formellement établie dans l’évangile. Tous les apôtres furent égaux en caractère sacerdotal et en mission évangélique ; cependant ce fut à un seul que J.C. dit : « Vous êtes Pierre et sur cette pierre je fonderai mon église. » Ailleurs il dit au même et non aux autres « Paissez mes agneaux, paissez mes brebis ». Si ce n’est pas là un caractère de primauté essentielle, il n’y en aura jamais nulle part ailleurs. Nous sommes donc fondés, tant sur une raison éclairée que sur l’Evangile, à penser que l’église chrétienne doit avoir un chef visible, et si les réformateurs ont cru pouvoir nier la primauté essentielle de l’évêque de Rome, qu’ils nous montrent donc ailleurs un plus légitime successeur de Pierre et nous le reconnaîtrons. Ne fut-il qu’un simulacre défiguré de ce qu’il doit être, nous l’adopterions - parce que ce simulacre serait toujours nécessaire pour le maintien de l’unité temporelle – en attendant que l’image devienne plus vraie et plus pure et qu’on nous la montre où elle sera.»

 

Ainsi, bien que tournant les regards de l’Ordre vers la communion romaine, Willermoz ne plaide cependant pas radicalement pour la reconnaissance absolue de celui qui en est le chef, voire même pour ce qu’il appelle la cour de Rome, mais bien plus pour la nécessité d’une primauté spirituelle permettant de rassembler tous les chrétiens. Primauté qui à défaut de se faire par le biais d’une organisation hiérarchisée – fut-elle d’inspiration et d’origine divine – pourrait plutôt se réaliser par un centre spirituel commun et l’unicité de la foi :

« Si enfin une séparation dans l’ordre hiérarchique temporel était absolument inévitable, elle pouvait se faire sans rompre l’unité de la foi chrétienne, sans anéantir et morceler les dogmes si essentiels respectés jusque là, et en conservant au moins avec le centre commun des rapports qui auraient pu subsister, si on n’avait pas anéanti les dogmes qui les établissaient. Mais une séparation fondée sur des passions et sur l’anéantissement des dogmes les plus essentiels et consolants, n’a pu produire un culte vrai et pur. Si J.C. et les apôtres avaient fondé la religion sur les mêmes vices et passions des réformateurs et des princes qui les ont soutenus, on n’aurait pas cru à l’Evangile. »

 

Comprenant ainsi que l’union des chrétiens nécessite de les regrouper autour d’un centre commun établissant une unicité de foi, comment nous assurer alors que cette foi véhicule la vérité qui est la seule chose qui doive importer au chrétien ? Willermoz répond alors en ces termes :

« En soutenant l’opinion de la nécessité d’un chef visible des chrétiens, je ne confonds point le chef avec le centre commun de la chrétienneté (sic), dont j’ai parlé aussi, qui doit être seul juge compétent en matière de foi. Or ce juge c’est l’église chrétienne assemblée en concile, formé par ses représentants essentiels. C’est celui-là seul qui peut légitimement interpréter le dogme et fixer la règle de foi des chrétiens. Si les conciles ne peuvent pas s’établir, dites-moi donc, je vous prie, quelle est la puissance sur la terre qui pourra maintenir l’unité de croyance dans la religion chrétienne, à moins que vous n’admettiez une inspiration immédiate du Saint Esprit pour chaque église en particulier. Vous nous reprochez, comme une erreur ou une faiblesse qui excite votre surprise, d’adhérer aux décisions de ces conciles. »

 

Jean-Baptiste Willermoz légitime alors son attachement aux conciles et argumente leur capacité à définir les dogmes de la foi de la façon suivante :

« Ainsi comme malgré le désordre abominable de Sodome, dix justes eussent suffi pour sauver cette ville, nous pouvons à plus forte raison penser que dans ces conciles nombreux il s’agissait de conserver ou d’étendre la foi aux dogmes nécessaires, il y a eu dix hommes justes pieux et bien intentionnés, et que le Saint Esprit était au milieu d’eux. »

 

Ainsi, au travers des dogmes conciliaires, Jean-Baptiste Willermoz établit-il les fondements et principes essentiels de la foi chrétienne universelle, qui selon lui devait permettre de rassembler tous les chrétiens. Unicité de foi mais aussi unicité de culte qui en est comme le corolaire. En effet, Willermoz ajoute à ce sujet :

« Il sera toujours vrai qu’ils [les novateurs] ont fait une profonde plaie au genre humain, en dépouillant depuis plus de deux siècles une multitude d’hommes de la foi aux actes les plus salutaires de la religion ; en les privant des secours et consolations attachés à la messe qui se célébrait si longtemps avant eux ; aux sacrements, et principalement aux deux plus utiles de ceux qu’ils ont abolis, la confession et celui des mourants ; à l’intercession de la Vierge Marie mère de Dieu et des saints et à la puissante protection des saints anges gardiens, dont les hommes éprouvent journellement de si grands secours.(…) Je ne dois pas passer ici sous silence un aveu que plusieurs de vos frères séparés, mais éclairés par la Grande Profession et par d’autres moyens, m’ont fait ; et si ma mémoire ne me trompe pas je crois que vous êtes de ce nombre. Nous sommes, m’ont-ils dit, beaucoup plus rapprochés que vous ne pensez de la croyance de la communion romaine ; nous sentons la nécessité d’admettre un lieu, ou divers lieux purgatoriaux après la vie présente, l’utilité de la messe et de quelques autres sacrements ; de l’intercession de la mère de notre Rédempteur ; de nos saints Patrons et principalement de nos saints anges gardiens dont la protection journalière nous paraît plus démontrée et le secours plus évident. Nous ne répugnons pas de même à admettre divers autres points qui nous séparent. En total plusieurs églises protestantes se réuniraient, ainsi que nous, à la croyance de la communion romaine si cela pouvait se faire sans s’unir à la cour de Rome, pour laquelle on conserve un juste et invincible ressentiment qui rend toute union impraticable tant qu’elle ne se réforme pas dans ses ambitieuses prétentions et qu’elle ne fera pas des sacrifices qu’elle ne veut pas faire. »

 

Le but pouvait être atteint, selon Willermoz, si les passions et les intérêts des hommes, si les spéculations et raisonnements ne l’emportaient sur la recherche de la vérité :

« Par l‘heureuse et journalière expérience du chrétien, tout raisonnement sur les matières de foi est nul s’il n’est vivifié par la vie de la vérité, et doit se taire devant le sentiment intime qui est le caractère essentiel de cette vérité pour tout homme qui la cherche avec soumission et sincérité. Laissez-les donc, mon bon ami, s’égarer dans leurs raisonnements, et ayez le courage d’en appeler dans le secret de votre propre expérience ; elle ne vous trompera pas, si vos intentions sont pures et votre volonté bien soumise. Et c’est alors que vous trouverez dans vous-même la règle certaine de votre foi. »

 

Il nous faut alors nous questionner sur les conséquences doctrinales que ce parti pris de la vérité, et du choix délibéré des dogmes de la communion romaine comme fondements essentiels de cette foi qui conduit à la vérité, implique relativement à la Doctrine de l’Initiation. Là encore Jean-Baptiste Willermoz se confie en ces termes :

« Vous saviez que nous étions attachés par sentiment autant que par l’éducation et l’instruction à la communion qui reconnaît la nécessité d’un centre commun et la primauté du siège de Rome ; vous saviez aussi que nous avions respect et entière confiance par d’autres motifs pour l’initiation qui devait nous confirmer dans cette opinion. Pouviez-vous donc espérer de nous faire renoncer au sentiment et à notre confiance aux lumières que nous avons reçues pour nous amener à la vôtre, qui aux yeux de la raison éclairée est destituée de toute base essentielle et satisfaisante. »

 

Enfin qualifiant la doctrine professée au travers de l’Initiation, Willermoz n’hésite pas à dire que celle-ci est la vérité. Parce que cette doctrine, s’appuyant sur les dogmes et principes « essentiels » de la communion romaine, ne peut, selon Willermoz, que mener à la vérité :

« Vous aviez été frappé , comme je l’ai déjà dit, du caractère de vérité de la doctrine de l’initiation, de l’immense étendue et multiplicité des objets qu’elle embrasse, de l’enchaînement ravissant de toutes ses parties qui fournit une preuve de plus de la vérité et du prodigieux moyen qui a été employé pour nous en gratifier et pour éclairer par elle peut-être le monde entier ; vous éprouvâtes alors cette chaleur de sentiment qui la caractérise, ce que nous avions tous ressenti et nous remarquâmes avec autant d’étonnement que de satisfaction que vous étiez doué d’une intelligence rare qui vous faisait percer les points les plus obscurs et les plus difficiles de cette doctrine. »

 

En commentant cette longue correspondance de Jean-Baptiste Willermoz avec Bernard-Frédéric de Turckheim, il n’était nullement de notre intention de porter un quelconque jugement sur les dogmes et fondements des différentes communions chrétiennes, ni des motifs qui ont mené à leur séparation, à la différenciation de leurs cultes respectifs et ainsi au morcellement du christianisme, et encore moins sur la primauté de l’une par rapport à l’autre. Il n’était pas non plus de notre intention de nous livrer à une analyse critique de la Réforme ou de la communion romaine.

 

Notre seul objectif était de mettre en lumière les principes et fondements spirituels « essentiels » qui présidèrent à la christianisation des enseignements reçus de Martinès de Pasqually, érigeant ainsi lesdits enseignements en  Doctrine de l’Initiation de la Grande Profession de l’Ordre Rectifié, doctrine instillée dans l’ensemble des classes de l’Ordre. Et pour ce faire quel meilleur moyen que de simplement se référer aux écrits mêmes du rédacteur de cette doctrine, Jean-Baptiste Willermoz, qui nous révèle que cette dernière s’appuie et doit s’appuyer, afin de lui donner son caractère éclairant de vérité, sur la seule et unique Sainte Doctrine qui est celle de la parole de Dieu révélée par Notre Seigneur Jésus-Christ, transmise dans les Evangiles et les dogmes de la communion romaine établis  au long des conciles. La doctrine de l’Ordre ne peut ainsi s’éloigner des dogmes de l’Eglise. Plus encore, Jean-Baptiste Willermoz effectue dans ce courrier un véritable plaidoyer pour l’Eglise et la force de ses dogmes – en dépit des faiblesses qu’elle montra dans le siècle – et pour les salutaires et « consolants » sacrements qu’elle dispense et qu’il qualifie d’ « actes les plus salutaires de la religion ».

 

Telle fut donc l’intention de Jean-Baptiste Willermoz quand il souhaita déposer au sein du Régime les principaux éléments doctrinaux reçus de Martinès de Pasqually qu’il rendit conformes à l’orthodoxie chrétienne par le travail de rectification initié dans le Temple Coen de Lyon entre 1774 et 1776 et poursuivi dès 1778 au sein du nouveau Régime Rectifié. 

 

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A
<br /> Un double lapsus : il faut évidemment lire "paissez" au lieu de "passez".<br /> <br /> <br /> L'opinion de Willermoz est du gallicanisme pur et simple. Les gallicans reconnaissaient à "Pierre", c'est-à-dire au pape de Rome, "chef de l'Eglise", une supériorité spirituelle plus honorifique<br /> que réelle, car les définitions dogmatiques étaient pour eux de la compétence des conciles. La supériorité du concile sur le pape a été définie dogmatiquement par le concile de Constance<br /> (1414-1418) ayant mis fin au Grand Schisme. Mais le papes ultérieurs ne le reconnurent pas et le papisme reprit de plus belle.<br /> <br /> Il va de soi qu'aucun orthodoxe ne peut se reconnaître ni dans le papisme ni dans le gallicanisme. Les conciles ne sont ni supérieurs ni inférieurs aux papes, patriarches et autres : les papes,<br /> patriarches, etc. sont avec les conciles.<br /> <br /> Il est providentiel que ses vues personnelles ? Willermoz ne les aie exprimées dans aucun document doctrinal. Elles auraient barré<br /> l'entrée du Rectifié aux orthodoxes.<br />
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E
<br /> <br /> Mon cher a Tribus Liliis, merci pour ce commentaire et la signalisation de ce lapsus qui faisait perdre tout sens au texte. <br /> <br /> <br /> Effectivement Willermoz présente une vision gallicane qui apparaît plus comme une concession de circonstance à un correspondant en proie au doute relativement aux intentions de l'Ordre et la<br /> teneur de la doctrine.<br /> <br /> <br /> Willermoz papiste, peut-être, gallican, je ne le pense pas mais quoiqu'il en soit cette "position" personnelle, qui pour les frères réformés devait être plus problématique comme en témoigne le<br /> baron Bernard-Frédéric de Turckheim, ne transparaît dans aucun écrit doctrinal de l'Ordre, ce qui est parfait.<br /> <br /> <br /> Retenons ce qui est l'essentiel, et le seul réel objet de ce billet : la volonté de réunion des confessions chrétiennes autour d'une doctrine acceptable pour toutes. Et que cette doctrine est<br /> nourrie essentiellement (au sens éthymologique) des dogmes conciliaires reconnus par toutes les Eglises. <br /> <br /> <br /> <br />